Usagers vulnérables et routes interurbaines - Une perspective malaisienne
Une personne meurt toutes les 30 secondes sur les routes à travers le monde et ce chiffre, donné par les statistiques mondiales d’accidentalité, s’alourdit. La Malaisie, où la motorisation et la population ont augmenté rapidement ces trente dernières années, est victime de ce triste scénario, à une moindre échelle toutefois. Si le pays ne redouble pas d’efforts pour enrayer la situation, les accidents de la route rejoindront le VIH/SIDA parmi les principales causes de mortalité d’ici 2030. Les investissements en infrastructures routières dans les pays en voie de développement tels que la Malaisie sont ciblés pour relier les zones urbaines et rendre les nouveaux aménagements plus accessibles. Une simple corrélation entre la longueur totale des routes et la mortalité routière permet d’apprécier si des routes à plus grande vitesse mais moins sûres sont justifiées. Sur la base de l’évolution actuelle, l’Institut malaisien de recherche sur la Sécurité routière (MIROS) a évalué que 10 716 vies seront perdues en 2020 si rien n’est fait.
-
Fiche d'information
- Date : 2018
- Auteur(s) : Wong Shaw Voon / Hoong Poi Alvin Wai / Mohd Amirudin Mohamad Radzi
- Domaine(s) : Sécurité routière
- Type : RR376 - Dossiers
- Référence PIARC : RR376-056
- Nombre de pages : 3
-
Cet article a été publié dans la revue Routes/Roads